Les stagiaires de Samantha Bailly

Lu dans le cadre du jeu à Cookies, Une Lettre pour un Auteur. Nous devions lire un livre dont le nom ou le prénom de l'auteur commence par B. Et voici mon choix ^^:

Les stagiaires 

Auteur: Samantha Bailly.

Edition: Milady Romance.

Publié en: 2014.

Genre: Contemporain.

Ophélie, Arthur, Hugues et Alix viennent tous d’horizons différents. Leur seul point commun : ils rêvent de travailler chez Pyxis, entreprise spécialisée dans l’édition de mangas et de jeux vidéo, pilier dans le secteur de l’industrie créative.
Une réalité s’impose rapidement : beaucoup de candidats, peu d’élus. Désormais, le stage est devenu une étape obligatoire pour ces jeunes qui sont à la croisée des chemins dans leurs vies professionnelles et affectives.
Provinciale tout juste débarquée, Ophélie a laissé derrière elle petit ami et logement, et doit faire face aux difficultés de la vie parisienne.
Étudiant en école de commerce, Arthur est tiraillé entre les grands projets qu’on a pour lui et son envie de mettre la finance entre parenthèses. À leurs côtés, Alix, passionnée de mangas, ne jure que par ses sagas favorites, et Hugues, graphiste, teste ses limites dans les soirées électro...
Dans une atmosphère conviviale, travail et vie privée s’entremêlent.
Pourtant, une question demeure en fond sonore : qui restera ?

Quand la "génération Y" entre en collision avec le monde du travail : un récit marquant dans lequel beaucoup de jeunes adultes se reconnaîtront.

Je suis assez ravie de ma lecture, j’aime beaucoup l’auteur, enfin je l’avais beaucoup aimé sur un autre de ses livres. Et c’est avec plaisir que je me replonge un peu dans son univers Geek. Nous faisons la connaissance de six stagiaires, tout assez différents des uns et des autres, mais tous unis par leur stage. Bizarrement, nous avons que le point de vue interne de deux d’entre eux, ce qui est dommage et en même pas vraiment regrettable. Nous avons le point de vue d’Ophélie et d’Arthur. Je disais que ce n’était pas forcément regrettable sur le fait que chaque chapitre équivaut un point de vue différent, mais que nous n’avons pas d’indication sur le qui va parler, donc si nous avons eu les six points de vues cela aurait été une vraie cacophonie et en même temps, je regrette que l’on n’en sache pas un peu plus sur les quatre autres. L’histoire est assez vivante et bien rythmée, nous avons des échanges de mail, des discussions par t’chat, par Facebook et par SMS. De ce fait, durant notre lecture nous avons plein d’effets d’écritures qui permettent de changer le style d’écriture et rendent l’histoire assez vivante, finalement je trouve ce mélange assez entraînant. L’histoire est aussi assez vivante par les péripéties qui arrivent à nos stagiaires. On se rend compte que pour la plupart c’est un premier pas dans le monde du travail et que cela ne ressemble pas forcément à leur rêve. J’ai aussi beaucoup ris, surtout par des situations réelles que je rencontre à mon travail alors que je ne suis pas stagiaire. Mais le coup d’appeler son pôle informatique pour un souci et qu’il te renvoie sur une boîte mail, ressemble étrangement à ce que je vis aussi, sauf qu’au final j’ai un ticket… Mais cela prouve que l’on est vraiment proche de la réalité et que l’on peut facilement s’identifier dans le livre ou se situer dans l’univers de l’entreprise.  Et bien sûr, nous avons des histoires bien juteuses qui font les potins d’une entreprise. Une fin qui arrive bien trop rapidement à mon goût et qui finit bien trop abruptement. Même si nous avons le fils conducteur sur l’avenir de nos personnages principaux, j’aurais aimé un épilogue un peu plus développé dans ce sens-là.

En conclusion, une lecture fort agréable, qui vous donne de quoi sourire. Les pauvres stagiaires, que je ne verrai plus forcément de la même manière. Mais l’auteur a su rester vraiment proche de la réalité des choses, de ce fait on a aucun mal à s’ancrer dans le livre ou dans l’univers. Une lecture qui a su me faire bien rire par moments, mais qui m’a aussi beaucoup rappelé mes galères dans le monde du travail. 

 

5/5